La forêt de l'île éléphant
Koh Chang se traduit par île éléphant. Pourtant aucun éléphant n'a jamais parcouru la jungle native, hormis quelques pachidermes importés du Nord de la Thaïlande pour promener les touristes.
Une route unique contourne presque intégralement ce rocher montagneux pour desservir les plages et villages, tous côtiers. S'éloigner de la mer devient très vite une démarche aventureuse tant la forêt devient dense et escarpée. Ici les macaques, gibbons, lézards, serpents, oiseaux, insectes sont chez eux. Pas de prédateurs dangereux selon les dires.Quelques sentiers ouverts par des chasseurs poseurs de pièges permettent une intrusion qui semble facile, mais très vite les arbres se rapprochent, les lianes se croisent, la lumière disparaît tant la canopée touffue forme un ciel vert.
Le marquage devient indispensable, tel un petit Poucet qui chemine en cette ambiance inconnue. Être bruyant est indispensable pour chasser les reptiles, et fouetter l'air devant soi avec un bâton permet d'écarter les innombrables toiles d'arraignées qui caressent les joues.
L'atmosphère est humide, chaude, presque suffocante. Il ne pleut pas pourtant l'eau perle sur les feuilles, sorte de hammam naturel.
Quelques plantes semblent agressives, peut-être sont-elles chez elles, n'appreciant pas le dérangement !
Plus loin, au milieu de rien, au centre de tout, un petit temple dédié à Bouddha semble offrir protection.
Il est temps de rebrousser chemin, car sans machette, la progression devient impossible..
Des craquements, des bruissements d'ailes, des chants d'oiseaux, visiblement nous ne sommes pas seuls... Et cette longue queue qui file sous une souche ne rassure pas vraiment... Pour aller plus loin, nous prendrons un guide...

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